Boulevard Gambetta.

Accessible tous les jours sans horaires définis.

Accessible aux handicapés.

Chiens autorisés.

Créé en 1839, ce jardin est le plus vieux des jardins de Troyes. Son nom se rapporte au fait qu’il y ait un rocher artificiel d’où se forme une cascade se déversant dans un petit plan d’eau. L’élément remarquable de ce lieu est le kiosque à musique classé Monument Historique. Il fut créé par l’architecte Alexandre Vermot en 1889 grâce à un legs de Jean-Baptiste Brissonnet (1797-1882) s’élevant à 200 000 francs. Des grilles sont installées afin de délimiter le jardin cette même année. Le kiosque est restauré par l’association Sauvegarde et Avenir de Troyes en 1999. Des animations y sont proposées l’été pendant le festival Ville en Musique. On trouve aussi un espace destiné aux amateurs de pétanque. Le buste en bronze se trouvant du côté du Théâtre de Champagne est celui d’Alfred Boucher, sculpteur originaire de la région de Nogent-sur -Seine (1850-1934).

Chiens autorisés tenus en laisse.

Surface : 6500 m2.

Ce jardin, incitant à la promenade, est aménagé et fleuri par Charles Baltet (1830-1908), pépiniériste-horticulteur, en 1860 à l’emplacement de l’ancien fossé à côté des remparts de la ville. Le nom qui lui fut donné était à l’origine « jardin de la Vienne » en raison de la présence d’un cours d’eau le traversant. Il fut canalisé en 1855-1856. Les grilles sont ajoutées en 1900. Ce jardin propose de nombreuses espèces végétales et son vallonnement est fort agréable. Le parcours est ponctué de ponts permettant de franchir le petit cours d’eau traversant le jardin. On trouve même une cascade rappelant celle du jardin du Rocher. Une sculpture en marbre blanc de J. Couvers, « L’Inspiration » prend place dans ce lieu.

Chiens non autorisés.

Surface : 2879 m2. WC.

Il est créé en 1858 sous l’impulsion de Désiré Argence, maire de la ville. Il porte le nom de jardin du Ravelin jusqu’en 1988. Un espace jeux y est ajouté en 1989. Autrefois ce fut l’emplacement des fortifications qui ont été comblées. Il prend son nom de l’ancien Fort Chevreuse qui se trouvait non loin de là. La construction de ce fort fut décidée par Claude de Lorraine, Duc de Chevreuse et gouverneur de la province en 1590. Il fut démoli en 1750. On trouve dans le jardin un buste de Louis Mony, maire de Troyes de 1904 à 1908, une sculpture de Désiré Briden, à la mémoire d’Hector Pron (1817-1902), peintre paysagiste et conseiller municipal en 1868. Il fut à l’origine en bronze, mais enlevé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Une copie de l’œuvre a été réinstallée en 2005.

Le jardin est conçu de 1858 à 1859, lui aussi à l’emplacement des anciens fossés bordant les remparts. C’est en 1988 qu’il prend le nom de jardin du Beffroi, avant il fut appelé jardin de Chevreuse et jardin de la porte de Paris. La clôture entourant le jardin est mise en place en 1902. Une sculpture de Désiré Briden y est installée en 1905, mais elle sera retirée par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. En 1930 est installé un buste d’Auguste Suchetet en hommage au Comte de Launay qui fut conseillé général de l’Aube. Le David tendant la fronde du sculpteur Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892) provenant du rond-point Patton la remplace en 1964, mais la tempête de 1999 l’endommage fortement. Il a depuis été restauré et placé dans le jardin du musée Saint-Loup en 2006. Ce jardin rénové en 1991 accueille également une sculpture en marbre blanc représentant « la méditation »

Ce jardin se situe en face de l’entrée du musée Saint-Loup. Il a été entièrement remanié en même temps que la rénovation de la rue de la Cité. Grâce à la tour de la cathédrale qui l’ombrage l’après-midi, ce jardin est fort agréable durant la période estivale. Sa fontaine et son petit bassin apportent eux-aussi un peu de fraîcheur. On trouve aussi un ancien puits vers le fond du jardin ainsi que le « David tendant la fronde » de Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892), installé dans le jardin en 2006 après restauration. Il fut auparavant situé dans le jardin du Beffroi le long du Boulevard Carnot. Le musée Saint-Loup se trouve à l’emplacement des vestiges de l’abbaye Saint-Loup et accueille des collections archéologiques, d’histoire naturelle et de beaux-arts ainsi que des expositions temporaires.

 

Ce jardin est celui de l’ancien évêché (l’actuel musée). Il est ceint par un mur de pierres récemment restauré et s’inspire des jardins à l’anglaise en ce qui concerne le saut de loup chevauché par un pont. De nombreuses sculptures contribuent à l’embellissement du lieu. Les parterres de gazon sont délimités par de petites haies de buis. Vous pouvez l’apercevoir à travers les deux ouvertures qui se situent pour l’une dans la rue Ganguerie et l’autre dans la rue Bon Pasteur. Le calme du lieu est un atout pour ce jardin situé en plein centre-ville. Certaines années, le parcours proposé par les animations de Ville en Lumières passait par ce jardin, lui permettant une mise en scène très intéressante.

Ce lieu accueillait la Collégiale Saint-Etienne à côté du palais des Comtes de Champagne. Elle était utilisée comme Sainte-Chapelle mais fut démolie en 1796. Le palais fut édifié au XIIe siècle et démoli au XIXe siècle. Après la création du canal, le lieu fut utilisé comme un port au bois et ce n’est qu’en 1860 qu’on y aménagea un jardin après que le lieu eût servi pour l’Exposition régionale industrielle. Un architecte du nom de Person est chargé des travaux d’agrandissement qui seront achevés un an plus tard. Il est de nos jours essentiellement fréquenté par les lycéens et les étudiants du Centre Universitaire de Troyes. Les bancs en pierre ont été remplacés par des bancs modernes en bois et métal. Les arbres, très nombreux, rendent le lieu très agréable lors des fortes chaleurs estivales. De plus, la vue sur le canal et l’Hôtel du Petit Louvre donne son charme au jardin même s’il est un peu bruyant à cause de la circulation.

Ce jardin, même s’il n’a pas d’histoire particulière, est un lieu qui permet de prendre une bouffée d’oxygène dans un quartier bordé par un axe de grande circulation. Bien ensoleillé, il permet de se détendre un peu et est un peu isolé de la route. Le château d’eau semble dominer le jardin, et la nuit venue, son éclairage bien particulier lui donne des allures de grand monument.